ZEYΣ ΕΛΑΥΝΩΝ


Σάββατο 2 Σεπτεμβρίου 2023

Η ευφορία στην Αμυντική βιομηχανία της Τουρκίας λαμβάνει τέλος.

ΣΧΟΛΙΟ ΙΣΤΟΛΟΓΙΟΥ : Και μια και μας διαβάζουν οι νεώτεροι Τρώες/Τur-ki τους έχουμε νέα. Η ευφορία στην Αμυντική βιομηχανία της Τουρκίας λαμβάνει τέλος. Λόγω των φτωχών επιδόσεων στην οικονομία πλέον ο Ερντογάν την βγάζει από το απυρόβλητο των περικοπών. Απόδειξη η εναγώνια προσπάθεια εξεύρεσης συνεταίρων σε όλα τα προγράμματα όπως πχ για το ΚΑΑΝ η προσέγγιση με το Πακιστάν το οποίο όμως φαίνεται να γλυκοκοιτάζει την Κίνα από την οποία έχουν προκύψει γι αυτό αξιόλογες, δοκιμασμένες αμυντικές τεχνολογικές λύσεις...


Connaissez-vous la veisalgie ? C'est le terme médical pour désigner les nausées, les maux de têtes et la sensation de faiblesse suivant une ingestion excessive d'alcool. En d'autres termes, la gueule de bois.

C'est, en quelque sorte, l'état dans lequel se trouve aujourd'hui une grande partie de l'industrie de défense turque. Celle-ci avait, en effet, été extrêmement sollicitée lors de la campagne électorale turque au printemps dernier. Elle représentait alors un des piliers de la communication du Parti de la Loi et de la Vertu du président sortant, R.T Erdogan.

De fait, les six mois ayant précédé l'élection, virent un nombre record d'annonces de la part des entreprises de défense du pays, qu'il s'agisse des programmes terrestres comme le char Altay, des hélicoptères avec le Gobeï et l'Atak 2, des navires avec les frégates et les destroyers du programme MILGEM.

Les industriels de la BITD aéronautique, eux aussi, furent lourdement sollicités. Ainsi, le spécialiste des drones Baykar, présenta le Kizilelma, un drone supersonique censé pouvoir embarquer à bord du porte-hélicoptères transformé en porte-drones Anadolu. L'avionneur d'état, TAI, a quant à lui assemblé, le plus vite possible, ce qui devait représenter le futur avion de combat de facture nationale KAAN, issu du programme TF-X.

Industrie de défense turque a été très sollicitée par le gouvernement en amont des élections présidentielles et législatives turques du printemps dernier.
L'industrie de défense turque a été très sollicitée par le gouvernement en amont des élections présidentielles et législatives turques du printemps dernier.

Plus l'échéance électorale se rapprochait, plus les sondages se montraient hésitant, et plus les annonces se multipliaient, et avec elles les ambitions affichées par les industriels, relayant les promesses du gouvernement encore en place.

La stratégie politique fut un succès. R.T Erdogan fut réélu avec 52 % des voix, comme son groupe parlementaire qui, avec 321 sièges, conservait la majorité absolument au Parlement turc.

En revanche, l'euphorie des dernières semaines pour l'industrie de défense, suscita un retour de flamme violent, alors que les données macroéconomiques du pays continuaient de se dégrader.

En effet, le pays est toujours soumis à une inflation très importante, presque 10 % en juillet (12 derniers mois). Par ailleurs, pour garantir sa réélection, R.T Erdogan a fait de nombreuses promesses électorales. Le tout combiné a entrainé une hausse des dépenses publiques, une hausse des déficits et, au final, l'explosion du poids de la dette publique sur les finances du pays.

C'est donc sans surprise que le gouvernement a dû, ces dernières semaines, réduire la voilure de ses dépenses, et l'industrie de défense, jusqu'ici sanctuarisée par R.T Erdogan, ne fait désormais plus exception.

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Ainsi, selon un article du site Defensenews, Ankara serait aujourd'hui en quête de partenaires internationaux pour continuer le développement de son avion de combat TF-X KAAN, qui n'existe aujourd'hui que sous la forme de démonstrateur de roulement.

De fait, les autorités turques ont multiplié ces dernières semaines les appels du pied à d'autres pays déjà clients de son industrie de défense, comme la Malaisie, l'Azerbaïdjan et le Pakistan. Des accords de coopération auraient même été signés par ces deux derniers à ce sujet, selon les déclarations de Yasar Guler, le ministre de la Défense. 

 

Sollicitées par les journalistes de Defensenews, les autorités des pays n'ont cependant pas souhaité confirmer l'annonce turque, ce qui laisse penser qu'il s'agit probablement d'un excès d'enthousiasme de la part de m Guler, en particulier pour le Pakistan qui semble aujourd'hui plus enclin à se rapprocher de Pékin et de ses programmes militaires de plus en plus performants.

Reste que les difficultés rencontrées par un programme aussi emblématique que le chasseur KAAN, vont assurément diffuser dans toute l'industrie de défense turque, dont une part importante dépend entièrement des subsides publics pour garantir sa pérennité.

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Le parallèle entre la Turquie et la Pologne est évident. Pour Varsovie, le président sortant Duda et le PiS, les nombreux et très ambitieux programmes d'équipement militaires annoncés des derniers mois, sont incontestablement en lien avec les élections polonaises d'octobre.

Et comme pour la Turquie, les inquiétudes sont fortes que les investissements requis ne dépassent les moyens dont pourra disposer l'État polonais dans les années à venir...

1 σχόλιο:

Ανώνυμος είπε...

Λέτε να μπεί στρατηγικός επενδυτής η ΕΑΒ, όπως επί Σημίτη αγόραζαν τις μετοχές τραπεζών τους οι ελληνικές ;;
Ξενοδόχωφ